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La  Culture  au   Sommet  de  son  Art    Jeudi 26 octobre 2006  St Dimitri                                                                           delirium.lejournal@free.fr    

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Sur Delirium Le Journal

Interview

Julien Lourau
Groove de sax

Trois ans après avoir « lâché » le Groove Gang, Julien Lourau continue de gravir les plus hauts
sommets musicaux. De passage au festival d’Amiens le printemps dernier, cette désormais grande personnalité du jazz a bien voulu s’entretenir avec nous.

Comment s’est faite la rencontre avec la musique ?
Tout a commencé à l'âge de onze ans, mes parents m'ont initié au saxophone. Adolescent, j'ai commencé à jouer dans des groupes. Nous faisions du rythme and blues, du funk, du jazz rock.

Comment êtes-vous arrivé au jazz ?
Après avoir joué dans plusieurs groupes différents, j’ai eu envie d’aller à la source, j’ai ressenti le besoin de de faire une musique plus profonde et plus aboutie par rapport à ce que je jouais dans les autres groupes. J’avais aussi envie de parfaire ma formation musicale par le jazz dont la pratique reste l’une des meilleures écoles.

Vous formez « Julien Lourau Groove Gang » ensuite…
Je monte Julien Loureau Gang en 1992 qui ne part pas d’une base définie. Nous avons commencé à jouer par-ci par là et petit à petit le groupe s’est construit. Je considère aujourd’hui que c’est une belle aventure qui a duré 7 ans.

Pourquoi avoir décidé d’arrêter cette aventure ?
Je vois cela comme un changement de projet. Je ne m’imagine pas garder le même groupe toute ma vie. J’avais ce besoin de faire un projet électronique. Tous ceux qui ont participé à mon nouvel album ce sont inspirés de sons électronique. J’étais attiré par toutes ces musiques nouvelles comme la techno, le jungle, je désirais en faire une fusion avec mon expérience de jazz man.

Le jazz doit-il évoluer en fonction des musiques nouvelles ?
Le jazz a toujours évolué avec les nouveaux courants musicaux et avec les modes . Quand la salsa est arrivée dans les années 40 aux Etats –Unis il y a tout de suite eu un engouement au niveau des artistes de jazz qui s’en sont largement inspiré. Dans les années 70 c’est le rock a inspiré les jazzmen.

Comment composez-vous ?
Je n’ai pas de plan de composition fixe. Cela varie en fonction des titres. Je compose parfois à partir du piano ou d’un séquenceur, je ne sers pas systématiquement du saxophone pour créer.

Quelles sont vos sources d’inspirations ?
Tout et n’importe quoi.

Vous verrez-vous en train de composer à partir d’une chanson ?
Je ne sais pas faire de la chanson. Il y a souvent des voix dans certains titres de mes albums.

Vous qui aimez les expériences avec des artistes de styles divers, seriez-vous tenter par un travail avec un chanteur de variété ?
Cela dépend de l’artiste, je pense que si un artiste de variété fait appel à un jazzman pour intervenir sur un titre c’est parce qu’il a envie de retrouver une base jazzy dans ce morceau. J’en serais ravi.

Dernier disque que vous ayez acheté ?
C’est un ancien disque des années 40 qui s’appelle  Eagles in eye.

Dernier livre ?
Un roman noir de Boris Vian.

Le dernier concert qui vous a marqué ?
Je suis en constamment en tournée depuis longtemps et je n‘ai pas eu le temps d‘en voir.

Le dernier film ?
Bernie et ses petites contrariétés de Bruno Chiche avec Fabrice Luchini et Nathalie Baye.

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Musique ?
Ma vie.

Instrument ?
Saxophone. Le jazz est fait d’individualités qui ont tous un rapport assez particulier avec leur instrument.

Voyage?
Découverte et enrichissement .C’est un peu mon univers grâce à la musique, je voyage beaucoup.

Amitié ?
La base des rapports humains.

Scène ?
Un grand exercice physique. C’est vrai que l’esprit de création entre ligne de compte mais c’est une grande dépense physique.

Création ?
Elle dépend de l’inspiration, ça va et ça vient.

Couleur ?
Bleu, mais électrique.

Amour ?
Toujours.

Vous qui n’arrêtez pas de tourner à travers le monde, que pensez-vous d’un festival comme celui d’Amiens ?
C’est je crois l’un des premiers festivals de jazz auquel j’ai participé, j’y viens depuis presque dix ans. Il y a une superbe programmation et le cadre dans lequel il se tient avec des groupes reparties à travers toutes ville est une excellente chose.

La prochaine expérience discographique ?
Ce sera un disque acoustique après l’escapade électronique de Gambit . 

Receuillis par N. A. Kay   (mars 2001) Photo : André Nicotra

Gambit
Warner Music France

Discographie   Julien Lourau

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